Le leasing est une des solutions privilégiées pour l’acquisition de voiture, aussi bien chez les particuliers que les professionnels. Cette alternative a financé les immatriculations neuves enregistrées en 2022, à hauteur de 40 %. Le recours au leasing s’étend de plus en plus à l’achat de véhicules d’occasion, sollicité pour 25,7 % des transactions dans ce segment. Pour accéder aux offres de leasing les plus avantageuses, il faut négocier finement. Découvrez l’art et la méthode pour vous y prendre.
Bien commencer, en comparant les offres
Une négociation porteuse passe par la possession de données solides pour ancrer et argumenter la démarche. Solliciter des devis de leasing LOA ou LLD, via les comparateurs de services, permet de se constituer des références de prix réalistes. Ces offres constituent surtout une occasion de glaner des informations sur les conditions générales de différents acteurs, des cartes à garder dans votre manche et à sortir au moment opportun. Après confrontation des offres, vous pouvez sélectionner effectivement la moins chère. Mais il peut arriver qu’une proposition vous convienne particulièrement par rapport aux conditions de service, tout en affichant un indice tarifaire plus élevé. Contactez le prestataire concerné et commencez par négocier une meilleure offre de prix en mobilisant ce que vous savez des pratiques de la concurrence. Attardez-vous notamment sur la valeur résiduelle prévue dans chaque devis. Portez votre préférence sur le contrat qui propose le chiffre le plus haut sur ce poste lorsque vous savez d’avance que vous ne ferez pas jouer l’option d’achat à échéance.
Négocier simplement le prix de la voiture
Ce n’est pas un secret : le leasing d’une voiture affichant un moindre prix sur catalogue coûte moins que la LOA ou LLD du même modèle acheté plus cher. Il suffit d’ancrer la négociation sur cet aspect, avant d’aborder les conditions du plan de financement. Pourfaire baisser le prix d’achat chez un concessionnaire, il existe différents moyens. Négociez l’annulation ou un certain rabais sur les frais de mise à la route. Tâchez d’obtenir des options de finitions supplémentaires sans surcoût, ou une extension de garanties. Considérez la possibilité d’acheter un modèle de démonstration. Avec ces tactiques, vous pouvez escompter une marge de 5 à 10 % sur le prix de départ. Ce qui fait déjà une grande différence, une fois répercuté sur le calcul du leasing correspondant. Sinon, choisir votre véhicule neuf ou occasion chez un mandataire autorise jusqu’à 40 % d’économie à l’achat, avec des retombées conséquentes sur le plan de location.
Trouver une entente sur les intérêts
Le taux d’intérêt appliqué dans le traitement d’un dossier de leasing auto ne figure pas de façon claire dans les devis. Les loueurs n’ont pas d’obligation légale de décliner cette information. En conséquence, le locataire perd souvent de vue que cet élément contribue à la majoration du coût total de sa LOA ou LLD. Pour avoir une idée correcte de cet indice, il faut se reporter au montant total des loyers et à la valeur résiduelle indiquée. L’écart entre la somme de ces 2 valeurs et le prix de départ annoncé pour le véhicule correspond au montant total des intérêts. L’on peut ensuite se baser sur celui-ci pour mieux comparer les offres concurrentes. Sans oublier d’intégrer le forfait kilométrique inclus par contrat pour rationaliser la comparaison. N’oubliez pas que le rallongement de la durée du leasing impacte sur le taux d’intérêt qui lui est affecté.
Gagner du terrain sur le plafond kilométrique autorisé
Le calcul du coût d’un contrat de leasing LOA ou LLD est toujours effectué en tenant compte du forfait kilométrique rattaché. Si vous voulez ancrer la négociation d’une meilleure offre sur cet élément, l’idée est d’obtenir un forfait plus large sans avoir à supporter de surcoût. Cela représente un avantage pour les conducteurs qui doivent multiplier les courses et les trajets et sont assurés d’aller au-delà de la limite autorisée. Il faut noter que le dépassement kilométrique, dans le cadre d’une LLD ou d’une LOA, fait l’objet d’une sanction. En se rajoutant semaine après semaine, celle-ci peut vous coûter assez cher en fin de location. D’où l’intérêt d’obtenir un aménagement correspondant à vos réels besoins.
Négocier la mensualité d’un leasing
Le loyer mensuel dont vous vous dispensez dans le cadre d’un leasing n’est que la manifestation concrète d’un calcul complexe impliquant des paramètres variés. À proprement parler, il n’y a pas lieu de négocier ce montant. Vous pouvez, par contre, agir de telle sorte que son estimation soit en accord avec vos capacités financières. En amont de la signature de contrat, discutez avec le loueur la possibilité d’inclure un apport initial dans votre dossier. Celui-ci est une somme un peu plus conséquente et considérée comme « premier loyer ». Plus vous allouez de portefeuilles à ce poste, plus la répartition du coût restant en mensualité est avantageuse. Il est intéressant de signaler cette astuce révélée par les professionnels dans l’évaluation qualitative d’une offre de leasing auto. Ils estiment que le leasing est vraiment intéressant lorsque la mensualité ne représente pas plus de 1 % du prix hors taxes de la voiture concernée.
Négocier un leasing d’occasion ou trouver un rachat
Le rachat de leasing et le leasing d’occasion représentent la meilleure option pour ceux qui sont flexibles sur l’état de la voiture ciblée. Profiter d’un transfert de leasing représente plusieurs avantages en termes de coût parce que le repreneur s’engage sur une durée raccourcie. Cette alternative est la plus intéressante pour ceux qui prospectent un leasing automobile de moins de 24 mois. Les conditions déjà négociées avec le cédant continuent de s’appliquer. Les mensualités peuvent être avantageuses sans qu’il y ait lieu de se préoccuper du paiement d’un apport initial.
Une certaine vigilance s’impose dans le choix du contrat de leasing à racheter. Vérifiez notamment ce qu’il en est du forfait kilométrique restant. Il faudra évaluer s’il peut couvrir vos propres besoins. Considérez que vous devenez répondant à part entière de l’état d’usure de la voiture. Au moment de la rendre, vous supportez les éventuelles réparations réclamées, même si la dégradation date du précédent loueur.